Le colonialisme de bonne volonté a l'épreuve dans << Misère de Ia Kabylie :>> Mouloud Feraoun corrige Albert Camus.
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p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 11.5px Times} span.s1 {font: 13.5px Helvetica} span.s2 {font: 15.5px Helvetica} span.s3 {font: 11.0px Times} span.s4 {font: 16.5px Helvetica} span.s5 {font: 18.0px Times} span.s6 {font: 12.0px Times} span.s7 {font: 9.0px Helvetica} span.s8 {font: 12.5px Times} Cette étude analyse s'interroge sur les fondements humaniste du cri d'injustice lancé au secours de la condition socio-économique désastreuse des Kabyles par Albert Camus dans la serie d'articles qu'il publia entre le 5 et le 15 juin 1939 dans Alger-Républicain. En nous basant sur les enseignements de la theorie postcoloniale, nous soutenons que Camus, sans peut-être s'en rendre compte, a perçu les Kabyles dans « Misère de la Kabylie} a travers le filtre deformant de la representation colonialiste. Sur la base d'indices trouves dans le texte et en référence a la typologie des acteurs de la scene coloniale établie pas Albert Memmi, nous avons déduit que Ie contenu de son reportage sur les Kabyles evoque l'attitude du colonisateur bienveillant. Le rapport d'enquete de Camus, selon nous, n'a pas échappé à l'attention de l'ecrivain kabyle Mouloud Feraoun. Dans Le Fils du pauvre, une oeuvre classique de la littérature kabyle d'expression franaçise, Mouloud Feraoun corrige la perception des Kabyles par Camus. Le Fils du pauvre se voulait une réplique indirecte à « Misere de la Kabylie. »