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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/11375/11618
Title: Écritures minoritaires de l'exil: la nouvelle génération franco-ontarienne
Authors: Moulton, Lori-Ann
Advisor: Crosta, Suzanne
Department: French
Keywords: French and Francophone Language and Literature;French and Francophone Language and Literature
Publication Date: Sep-2004
Abstract: Le Franco-Ontarien, minoritaire dans une province de majorité anglophone, se trouve, en effet, parmi ceux et celles situé(e)s dans les marges, et donc exclu(e) du centre hégémonique. Dès lors, dans l'espoir de s'intégrer dans le canon littéraire, l'écrivain franco-ontarien « de souche », tel que Patrice Desbiens, ne fait que réinscrire la même idéologie hégémonique de white (homophobic) masculinity (selon l'expression de Himani Bannerji) du groupe dominant qui l'a exclu en premier lieu, et, en effet, il exclut à son tour l'immigrant, la femme et l'individu queer. L'oeuvre de Patrice Desbiens, auteur sudburois, nous sert de point de départ dans cette étude comparée qui examine cette problématique d'exil et d'appartenance dans l'écriture minoritaire. Pour ce faire, cette thèse aborde trois écrivains néo-Franco-Ontariens : Aristote Kavungu, Aurélie Resch et nathalie stephens, qui se situent tous à la marge d'une culture déjà marginale par sa situation linguistique. Chacun(e) à leur tour, Kavungu, Resch et stephens abordent la problématique de l'exil, et entreprennent une quête ontologique. Mais contrairement aux écrivains franco-ontariens « de souche» qui cherchent toujours cette existence et cette appartenance, voire le salut même, chez le groupe hégémonique (comme on le verra chez Desbiens), ces « autres» écrivain(e)s franco-ontarien(ne)s, ou du moins Kavungu, Resch et stephens, abandonnent cette perspective patriarcale d'appartenance, donc une appartenance déterminée par la patrie. En fait, ils déconstruisent la notion d'appartenance qui repose sur l'appartenance à une ethnie, à une langue et à un terroir. Et donc chacun(e) à leur tour, Kavungu, Resch et stephens proposent une voie par laquelle on peut atteindre l'autonomie, l'existence et l'appartenance, sans souscrire à l'idéologie dominante patriarcale. De surcroît, chacun(e) d'eux! elles atteignent leurs buts: les trois revendiquent leur autonomie et le privilège ontologique (l'existence).
URI: http://hdl.handle.net/11375/11618
Identifier: opendissertations/6573
7617
2394727
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