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http://hdl.handle.net/11375/11427
Title: | DE LA MÉTAPHORE À LA MÉTAFICTION: LA CODIFICATION DU POSSIBLE DANS LE CYCLE DU PONT D'ÉLISABETH VONARBURG |
Authors: | Benson, Gillian L. |
Advisor: | Serruys, Nicholas |
Department: | French |
Keywords: | Vonarburg;Cycle du Pont;science-fiction;épistémologie;Baudrillard;représentation;Epistemology;French and Francophone Literature;Modern Literature;Philosophy of Language;Epistemology |
Publication Date: | Oct-2011 |
Abstract: | Cette thèse porte sur la valeur philosophique des représentations de la science et de la mythologie dans la science-fiction postmoderne, selon une étude du cycle du Pont d’Élisabeth Vonarburg. L’ensemble des mondes possibles présentés à travers ces œuvres se prête à une lecture épistémologique. Ces mondes, dépourvus de lien significateur avec une réalité sous-entendue, sont autosuffisants ; l’abord de ce type de texte pose ainsi un défi à la connaissance. La codification des œuvres de Vonarburg s’érige selon la constitution d’une <em>xéno</em>encyclopédie. La xénoencyclopédie s’exprime surtout à travers des métaphores, qui occupent par la représentation figurée une fonction épistémologique. Le tout s’assemble en structure cohérente par moyen d’un processus cognitif de projection cartographique effectué par le lecteur. Dans les œuvres du cycle du Pont, la science et la mythologie sont décortiquées pour révéler leurs imprécisions inhérentes. Ces systèmes sont tous les deux enracinés dans le langage, ce qui entraîne une représentation fragmentée et incomplète de la réalité qu’ils veulent figurer. Les représentations de la science et la mythologie, suscitent une investigation empirique qui tente d’élucider leur capacité de soutenir l’apprentissage. L’exposition des contraintes représentatives propres à la science et à la mythologie se manifeste à travers la juxtaposition et la superposition des mondes du cycle du Pont. Nous soulèverons une question finale : des limitations des systèmes de codification, découle-t-il un épuisement potentiel de l’imaginaire ? Pour y répondre, nous invoquerons l’apport de la métafiction, qui relève de l’interaction du lecteur avec le récit. |
URI: | http://hdl.handle.net/11375/11427 |
Identifier: | opendissertations/6393 7432 2283607 |
Appears in Collections: | Open Access Dissertations and Theses |
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